C'est dans le massif du Taillefer que Gaspard a fait ses premières expériences musicales. Initié par son père dès son plus jeune âge à la musique, il fait ses débuts à la balalaïka dans l'ensemble familial. Après avoir terminé ses études d'ingénieur du son, il part étudier la balalaïka et la direction d'orchestre à la renommée Académie de Musique Gnessin à Moscou, auprès des plus grands maîtres. De retour en France après deux années, il lance la Tournée des Refuges tout en poursuivant des études d’ingénieur du son au Conservatoire de Paris et explore une musique sans frontières. Sa soif de connaissance l'a amené à jouer avec de nombreux musiciens de divers horizons, à expérimenter tour à tour de nouveaux instruments. C’est au fur et à mesure des rencontres qu’il étoffe l’équipe de musiciens participant au projet dont il est l’initiateur.
Point fort: Sait toujours où il est, même sans GPS
Point faible: A tendance à emprunter des raccourcis qui n’en sont pas
D'origine sicilienne, Florian Vella est autodidacte. Attiré par les musiques folkloriques italiennes, russes et tziganes et par le swing de Django Reinhardt il délaisse ses devoirs et passe le plus clair de son temps à jouer de la guitare et à chanter dès que l'occasion s'y prête. Après une année d'études en classe de guitare à la faculté de géographie de Grenoble, il décide de privilégier le travail de la voix et intègre le département jazz du conservatoire de Chambéry. Mais ce sont surtout ses nombreux voyages et rencontres qui lui forgent un caractère de musicien aux multiples facettes très appréciés. C'est dans les groupes Les Poissons Voyageurs, Tchayok puis plus récemment Les Beaux Tailleurs qu'il sillonne les routes d'Europe en continu depuis 2008. Malgré sa grande expérience des voyages, celui-ci est le seul dans son genre : une tournée à pied.
Point fort: Toujours partant
Point faible: Ampoules à répétition
Jean-Christophe découvre sa passion pour la musique slave à travers les œuvres de compositeurs tels que Bartók, Wieniawski et Dvořák, mais son parcours musical actuel a été profondément enrichi par une relation artistique intime avec les violonistes Tcha Limberger et Marcel Râmba lors d’un voyage à Cluj-Napoca, au cœur de la Transylvanie, en 2008. Depuis, Jean-Christophe retourne tous les ans en Roumanie pour approfondir et maîtriser un style et un répertoire qui reflètent une riche fusion d’influences hongroises, roumaines, juives, roms et allemandes.
Entre 2016 et 2018, il entreprend un voyage de 17 mois, visitant, à bord du voilier Sonate, les îles Canaries, le Cap-Vert, le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine et le Chili, des expériences qui ont élargi ses perspectives musicales. Ce périple s’est achevé au Brésil, où il s’est immergé dans le samba et le choro, développant ses compétences tant au violon qu’à la guitare à 7 cordes.
C'est au retour de ce voyage que Jean-Christophe intègre la Tournée des Refuges.
Aujourd'hui, Jean-Christophe vit dans sa ville natale de Marseille et s’est lancé dans l’étude du provençal, comme un engagement envers le patrimoine musical de sa région.
Point fort: Passe du 7a en tête
Point faible: Marronneur
Marseillais d'origine Franco-Marocaine, Nésar est un autodidacte qui se passionne très rapidement pour la musique noire américaine et les chants du Mississippi. C’est en 2016 qu'il quitte les rues de la Nouvelle-Orléans pour rejoindre la Tournée des Refuges dans le Dévoluy, sans aucune expérience de la montagne, ni même de la marche. Sa première journée : 10h de marche et 2 concerts, en transportant… son harmonica. L’année suivante il fait une partie de la traversée des Pyrénées avec une contrebasse sur son dos. Avec désormais plus d’une centaine de jours de marche à son actif, Nésar est désormais un marcheur aguerri.
Point fort: Toujours équipé de sucreries pour le goûter
Point faible: Les descentes de névés
Sans aucun doute la plus citadine de tous, la jeune moscovite n'hésitera pas à abandonner talons aiguille et valise rose pour traverser cols et glaciers et enchanter les montagnes. Alisa a suivi des études de direction de choeur, mais c'est surtout en qualité de chanteuse qu'elle mène une intense activité musicale. Sa voix et son énergie lui permettent de participer à toutes sortes de projet dans des styles très différents. Sa réputation a atteint les endroits les plus reculés des Alpes, marqué les auditeurs et son retour est attendu avec impatience par tous. Depuis sa rencontre avec Gaspard en 2011, une collaboration musicale fructueuse les a conduits à jouer ensemble dans des lieux très divers à travers l'Europe et jusqu'en Amérique du Sud, et à participer à la première édition de la Tournée des Refuges.
Point fort: le poids de son sac à dos
Point faible: addiction aux Семячки (Semyachky) ou "pipas"
Si le coup de foudre entre Jules et une clarinette eut lieu à l'âge de 8 ans à l'écoute des "Suites Africaines" de Louis Sclavis, ce n'est que douze ans plus tard qu'il débute cet instrument, tout d’abord en autodidacte , puis dans plusieurs conservatoires.
Passionné d'improvisation, il navigue dans diverses formations où il mêle les sonorités de la Nouvelle Orléans et du Jazz Manouche au fil de nombreux voyages.
Les musiques actuelles prenant de plus en plus de place dans sa vie, il se tourne vers la clarinette basse tout en continuant de nombreuses collaborations prolifiques autour de Toulouse.
Point fort : Toujours d’attaque !
Point faible : Aucun sens de l’orientation…
Né au Caire en 1991, Compositeur Franco-Egyptien, virtuose du Oud, et chanteur.
A 15 ans, il est diplômé de la maison du luth arabe au Caire et devient le plus jeune professeur de Oud au monde arabe. Deux ans plus tard, il remporte le premier prix au concours international de Oud de Damas en Syrie.
Après cette forte reconnaissance, Mohamed décide de prendre un chemin alternatif afin d’aller plus loin avec ses ambitions de jeune artiste. Il décide de partir en France à 18 ans, continuer ses études en musique classique et musicologie à l’Université de Lyon II.
Les allers-retours entre la France et l’Egypte lui permettent d’explorer de multiples pistes d’inspiration musicale. Il rencontre un grand nombre d’artistes et collabore avec différentes formations : groupes de jazz, de musiques des balkans, orchestres classiques, mais aussi musiques traditionnelles extra-européennes ou musiques électroniques.
Il est aujourd'hui un musicien reconnu internationalement dans les mondes du jazz et de la musique orientale.
Pour Cyrille Aimée, la musique est autant une manière de vivre qu'une forme d'art, la libérant pour exercer ses talents créatifs où que son riche héritage la mène. Elle a élaboré une carrière impressionnante, multi-récompensée et qui s'étend sur plusieurs continents, en tant que chanteuse, auteure-compositrice, parolière et éducatrice, tout en restant toujours fidèle à ses racines. Elle a grandi dans un foyer multilingue baigné de musique où danser était une activité quotidienne, rythmée par les sons afro-caribéens de la bachata et du merengue de la République dominicaine, pays d'origine de sa mère. La maison familiale se trouvait à Samois-sur-Seine, lieu du Festival Django Reinhardt, l'un des plus grands rassemblements annuels de musiciens gitans en Europe. Adolescente, Cyrille sortait par la fenêtre de sa chambre la nuit pour se mêler aux musiciens, allumant en elle une passion pour le jazz et l'inspirant à l'idée de vivre au sein d'une communauté musicale mondiale, unie par la créativité et la spontanéité, sans limites ni frontières.
Ses talents l'ont rapidement établie auprès des musiciens comme une improvisatrice audacieuse, chaleureuse et pleine d'esprit, et une interprète inégalée : elle a joué et enregistré avec Roy Hargrove, a illuminé le public exigeant du Théâtre Apollo de Harlem, et a remporté plusieurs compétitions, culminant avec le Premier Prix du Sarah Vaughan International Jazz Vocal Competition.
Louis commence la guitare à l’âge de 7 ans avec l’aide de son père, il se passionne pour le blues et le rock’n roll et monte son premier groupe a l’âge de 14 ans.
C’est à 17 ans qu’il découvre une nouvelle passion, celle de la guitare manouche.
En 2009 il entre en étude de musicologie à l’université Rennes 2 afin de consolider son bagage théorique et de découvrir la musique dite « savante ».
Il étudie tout en se produisant dans différents projets : Louis Boudot Trio ( avec Joris Viquesnel et Julien Dédé Pinel), Oudside(avec Florian Baron et Charles Blandin), Django’s not dead ou encore HopHopHop Crew (cette fois-ci à la basse électrique).
Il sortira de l'université diplômé et avec une ouverture d’esprit sur la musique écrite ainsi qu’un grand intérêt pour le jazz, qui lui fera intégrer en 2013 la classe de jazz du conservatoire de Saint-Brieuc dans laquelle il étudie auprès de Jean-Philippe Lavergne et Jean-Mathias Petri.
Diplômé en 2015 à l’unanimité du jury, il continue sa carrière de musicien professionnel avec beaucoup de concerts.
Animant un « concert /Jam » manouche chaque semaine à Rennes pendant 8 ans, il joue beaucoup et développe une technique impressionnante sur l'instrument ainsi qu'un jeu original, ce qui fera de lui l’un des piliers dans le style en Bretagne.
En 2017 il entre activement dans le collectif "Les Poissons Voyageurs" avec qui il continue de jouer intensément à travers de nombreux pays d'Europe une musique influencée des Balkans et du Jazz.
En 2019 il travaille sur une version Audio d'un Livre écrit par Anne Bouchard, une expérience nouvelle de composition autour d'une histoire illustrée.
Il monte en 2022 le " Tchoukar Trio " dans une envie de retour au sources du Jazz Manouche.
Point fort: un swing à faire danser les piliers de granit
Point faible: vertige !
Coline est née à Paris de parents circassiens et commence donc le violon à l’âge de sept ans avec les tziganes Hongrois de la compagnie de cirque Dromesco. Deux ans plus tard, Coline rentre au conservatoire de Paris où commence des longues études classiques ; cinq ans à Paris, sept en Avignon, dans la classe de Chantal Rodier et deux à Rouen, pour en sortir avec une médaille d’or.En parallèle, Coline découvrira le jazz après un an de formation professionnelle à l’institut musical de Salon de Provence et le jazz manouche avec plusieurs projets musicaux.
Violoniste et circassienne par vocation et profession, Coline a participé à plusieurs créations de spectacle de théâtre, avec la compagnie Footsbarn Theatre et de cirque contemporain avec la compagnie Les Colporteurs.
Depuis trois ans, Coline parcours les routes avec son violon au grès des voyages professionnels. Avec sa caravane dans la compagnie Les Colporteurs pour deux spectacles différents mais aussi dans le camion aménagé du collectif de jazz manouche Tcha-Badjo, avec lequel elle a traversé une dizaine de pays en Europe, Québec et Amérique du sud et enregistré deux albums.
Originaire de Montréal, Damien est un guitariste de jazz, c’est vers l’âge de 14 ans qu’il se découvre une passion pour la musique de Django Reinhardt et l’improvisation. Sans perdre de temps, il commence à apprendre les subtilités de ce style mythique appelé “Jazz Manouche” et travaille l’art d’improviser de manière autodidacte. 2 ans plus tard, Damien rencontre Lou Boustani et rejoint le groupe de Montréal “Maânouche swing” avec qui il enregistre deux albums. À 16 ans il remporte le 1er prix du concours du festival de Jazz de Montréal et également le Grand prix de la guitare de Montréal trois ans plus tard en 2010. Principalement intéressé par le jazz, Damien s’inspire aussi bien du swing des années 30 que du jazz moderne des guitaristes plus jeunes tel que Kurt Rosenwinkel ou Bireli Lagrène.
En 2012, Damien Levasseur crée en compagnie du guitariste Charles Fréchette le groupe de jazz manouche Tcha-Badjo, projet qui avait pour but de mêler voyage et musique. C’est lors de l’un de ses voyages en Amérique du Sud qu’il font connaissance avec Gaspard Panfiloff, et leur première randonnée en commun (en Équateur) leur vaudra une invitation pour la Tournée des Refuges.
Issu d'une famille de musiciens, Romain Gourko baigne dans l'atmosphère des cabarets et des fêtes russes dès sa plus tendre enfance. Il commence à pratiquer la balalaïka et le chant à l'âge de onze ans puis attiré par d'autres styles musicaux (jazz manouche, musique brésilienne), il s'oriente vers la guitare.
Il fonde « Tchayok » en 2012 avec son frère Vladimir Gourko et Florian Vella. Parallèlement, il intègre l'ensemble « Nova Zora » septet de musiques - chants bulgares et roms. Romain est aussi membre de l'orchestre « Balalaïkas de Saint Georges » avec lequel il enregistre la bande originale du film "The Grand Budapest Hotel". Il fonde en 2018 le duo « Mierlitsa » avec son ami Jean-Christophe Gairard spécialiste des musiques des balkans et tziganes.
Sa soif d'étoffer son langage musical et de composer l'amène à étudier le jazz et la musique à l'image au conservatoire. A partir de 2022, il s’investit dans la musique à l’image et compose pour documentaires et pièces de théâtre. Son univers musical trouvera tout son sens et sa force dans les refuges isolés, couplé aux marches et aux paysages de montagne, il fera l’émotion certaine du public.
Natif de Paris, Vladimir grandit au contact de la musique, caché sous les tables des légendaires cabarets et fêtes russes. Il pratique la guitare et le chant depuis son plus jeune âge et délaisse rapidement les études pour se consacrer pleinement à la musique. Plus tard il se tourne aussi vers le jazz, la musique brésilienne au cours de plusieurs voyages, et côtoie de nombreux excellents musiciens des milieux parisiens. Il fonde les groupes Balya, Oulitsa, mélanges des ses influences multiples. Quelques années après sa rencontre avec Florian et Gaspard, il décide de quitter la capitale pour emménager dans les Alpes qui l’ont toujours attiré. Ce sont alors les débuts du groupe Tchayok, avec qui il a joué dans toute l’Europe et jouera très prochainement dans les refuges.
Marine Goldwaser est une musicienne spécialisée dans la musique yiddish. L'héritage culturel reçu enfant sur les planches du théâtre de son père marque profondément son parcours artistique.
Durant ses études au CNSM de Lyon, elle mène une recherche sur les musiques traditionnelles de Roumanie, où elle voyage et y reçoit l'enseignement de Cezar Cazanoi, musicien majeur de la scène tsigane de Bucarest.
En 2017, elle fonde le groupe « Le Petit Mish-Mash » avec l'accordéoniste Adrian Iordan et le joueur de cymbalum Mihai Trestian, qui croise les répertoires klezmer, moldaves et tsiganes de Roumanie. Ils sortent leur premier album « Avant, c'était mieux » en 2019.
En 2021, elle fait la direction musicale du spectacle de Bartabas “Cabaret de l’Exil”, joué plus d’une centaine de fois au Théâtre Zingaro. Elle collabore avec de nombreux artistes comme Michael Winograd, Frank London, Socalled ou Chilly Gonzales. En 2024, elle forme un nouveau sextet, avec qui elle crée le spectacle Noces Yiddish. Elle est régulièrement invitée à se produire et enseigner à travers le monde (Allemagne, Suisse, Canada, Roumanie, Israel, Guadeloupe, Colombie...)
D'origine anglo-saxonne, Jean débute la musique au piano mais c'est au contact des cow-boys australiens et des bluesmen du sud de l'Arkansas où il vécut un temps qu'il apprend la mandoline, le banjo et se passionne pour le répertoire folk américain. Traducteur-interprète de métier, il acquiert un jour une contrebasse et un camion et ne se consacre plus qu’à la musique et au voyage depuis maintenant cinq ans. Membre de la compagnie Les Romanouchi, fondateur des célèbres Poissons Voyageurs, Jean est connu dans le monde entier comme le roi du medley et de l’organisation. Meneur de foules, il s'amuse à mêler les styles sans complexe derrière sa fidèle contrebasse. Les premiers essais de randonnée avec la contrebasse s’étant avérés concluant, il sera lui aussi présent sur la plupart des concerts.
Ayant fait parti de plusieurs formations aussi diverses que variées, allant de la musique expérimentale au jazz manouche, accompagnant un duo acrobatique et une troupe de cirque du Canada au Mexique, Jean-François est un accordéoniste épatant. Originaire du Québec, son penchant pour le répertoire folklorique roumain et la musique gitane le conduit à prendre la route à la découverte du vieux continent, armé de son fidèle chapeau melon et de son accordéon. Il profite donc de ce voyage pour approfondir son jeu, prenant diverses formations avec de grands accordéonistes en Roumanie, Bulgarie et en Serbie. C’est lors d’un de ses voyages qu’il rencontre les Poissons Voyageurs avec qui il partage la scène régulièrement.
Reconnu comme 'danseur clownesque', sa bonne humeur sur scène et ses histoires transforment les concerts en spectacles.
Ce randonneur encore peu expérimenté compte bien sur ses collègues et randonneurs bienveillant pour l’assister dans le transport de son pesant instrument.
Coline et sa clarinette ont grandi ensemble, elles ont voyagé dans les orchestres, classiques puis jazz pour rencontrer, plus tard et avec amour, les musiques balkaniques. Riche de tous ces paysages parcourus, Coline compose les musiques et écrit les textes pour différents groupes et spectacles (Trio Hadock, Tariek, Cie Dounia). Peu à peu la parole du conte prend une place importante pour raconter aux côtés de la musique. Conteuse, compositrice et interprète, Coline est également musicienne intervenante (DUMI).
Né à Bordeaux en 1988, Robin Mora est un barytoniste de swing & musique des Balkans. Enfant de l'improvisation, il termine sa formation jazz au conservatoire de Brest. Il mène d'abord des formations funk (Jean-Marc PETIT ; la fanfare Funky Dirty Chicken) puis voyage pour apprendre les spécificités des musiques traditionnelles qui le fascinent (Grèce, Brésil). Sa rencontre avec la clarinettiste Coline Ellouz en 2011 le plonge dans les musiques modales d’Europe de l’Est. Professionnel depuis 2012, Il joue avec King Pépe (calypso-cuba), la fanfare Kafi (afro), le trio Davulda, compose avec Quarteto Canoa (Brésil) et monte un spectacle musical avec Tariek (compositions balkaniques & conte). Depuis son entrée dans le collectif des Poissons Voyageurs en 2015, il consacre sa vie à voyager au travers de la musique, et monte son propre collectif Acoustic Ping Pong. Ses talents de kinésithérapeute seront eux aussi bien apprécié des autres participants de la Tournée des Refuges.
Le voyage musical de Juan Villarroel a commencé à Santiago, au Chili, où sa famille a joué un rôle crucial dans l’épanouissement de son amour pour la musique. Entouré de mélodies et de rythmes dès son plus jeune âge, Juan a été profondément influencé par son père et sa sœur, qui ont été déterminants dans son éducation musicale précoce. À seulement huit ans, la fascination de Juan pour la musique a commencé à s’épanouir.
La formation musicale formelle de Juan a commencé dans un conservatoire, où il s’est concentré sur la guitare classique. Cependant, sa véritable passion est apparue lorsqu’il a découvert la basse électrique et la contrebasse. Sous la tutelle du bassiste éminent Christian Galvez, les compétences et l’amour de Juan pour ces instruments ont crû de manière exponentielle.
Juan a consacré deux ans à enseigner à l’école de jazz où il s’était formé, inspirant une nouvelle génération de musiciens. Simultanément, il a marqué la scène musicale chilienne, notamment sous le label Vertigo.
Guitariste québécois passionné par l'univers musical sous toutes ces formes, il a depuis ses débuts manifesté un intérêt marqué pour le rock progressif et le blues. Ce fut lors de ses études au Cégep de Drummondville, qu'il s'intéressa particulièrement à la musique jazz, l’arrangement et la composition. Animé par le désir de découvrir d'autres cultures, d'autres façons de vivre la musique, il partira s'imprégner de la culture musicale de l'Amérique latine et de l'Europe de l'Est.
Parmi ses nombreuses participations éclectiques on peut noter le groupe français Zumbido, avec qui il effectua plusieurs tournées au Mexique et en Europe, Max Bananaz, groupe d'afrobeat/rock/pop montréalais, Balkan Hotclub et ces rythmes gitans ainsi que des projets électriques jazz/ funk/ blues.
Il achève actuellement l’enregistrement d’un album de compositions originales avant de rejoindre l’Europe pour l’été.
Issu d'une famille de célèbres musiciens russes, Nicolas a grandi dans la communauté russe blanche de Paris. A treize ans il y découvre la balalaïka. C'est le coup de foudre et dès ce jour, son choix est fait. Il délaisse le collège trois ans plus tard pour s'adonner entièrement à ce qui est désormais la vocation de sa vie. Nicolas étudie auprès de Micha Makarenko à Paris et de Sergueï Cheglovitov à Moscou, mais c'est surtout seul et sur le terrain que le musicien se construit, notamment dans les cabarets russes parisiens ou il joue pendant longtemps.
Son activité de concertiste menée avec talent et virtuosité lui vaut une réputation internationale. Sa musicalité, son humour et sa simplicité sur scène ont conquis les publics du monde entier.
Malheureusement cette prenante activité de musicien l’éloigne de la montagne qu’il affectionne particulièrement, et cette tournée est aussi pour lui l’occasion de se ressourcer tout en continuant à jouer.